Résumé :
- Valverde a exprimé sa joie d’amener l’Athletic en Europe après six ans, soulignant l’importance accrue de remporter la Coupe.
- La finale de la Europa League 2024-25 se jouera au San Mamés, apportant une opportunité spéciale pour l’Athletic.
- Introduction du modèle suisse en compétitions européennes, modifiant profondément les phases de groupes traditionnelles.
- Les équipes ne passeront plus d’une compétition européenne à l’autre; une nouveauté qui simplifiera les chemins des tournois.
- Augmentation significative des gains financiers pour les clubs participant à la Europa League, avec un campeón pouvant gagner jusqu’à 25,75 millions d’euros.
Valverde et le nouvel horizon européen de l’Athletic
« Je venais d’oublier que nous allons jouer l’Europe l’année prochaine, c’est vrai ». Ces mots ont été prononcés par Valverde au stade de La Cartuja juste après avoir été couronnés champions. Après six ans à chercher à revenir sur la scène européenne, le jour où l’Athletic y parvient, c’est relégué au second plan par une attente encore plus grande de remporter un titre de Coupe. L’Athletic se battra pour la Champions lors des huit dernières journées de Liga, mais a déjà sécurisé au moins sa participation à la phase de groupes de l’Europa League 2024-25… un tournoi dont la finale aura lieu à San Mamés le 21 mai 2025.
Le changement arrive dans les compétitions européennes
Comme vous le savez, le format des compétitions européennes changera l’année prochaine. Le changement le plus frappant est la disparition des phases de groupes telles que nous les connaissons. Il y aura un classement unique où les points des 36 clubs participants seront comptabilisés, similaire à l’Euroliga en basket, mais sans être un tous contre tous.
Le modèle suisse
Le ‘modèle suisse’ sera appliqué. Chaque équipe disputera un total de huit matchs dans cette première phase, quatre à domicile et quatre à l’extérieur, contre huit adversaires différents. Le tirage au sort aura lieu le 30 août et les 36 équipes seront réparties en quatre pots. L’Athletic aura un faible coefficient UEFA en raison de ses nombreuses années d’absence en Europe, mais cela n’est plus aussi important avec le format actuel. Chaque équipe affrontera deux équipes de chaque pot, l’une à domicile et l’autre à l’extérieur.
Un chemin simplifié
Il faut aussi oublier le concept de basculer d’un tournoi à l’autre. Il n’y aura plus de recalés de la Champions en Europa League, ce qui devrait théoriquement simplifier le parcours. De même, aucun passage de l’UEL vers la Conference n’est prévu. La première journée est prévue pour le 26 septembre. Une phase de ligue qui ne se terminera pas avec l’année civile en raison de cet allongement. Les deux derniers matchs auront lieu les 23 et 30 janvier 2025. Le calendrier national sera ajusté, car janvier est un mois utilisé pour la Coupe et une Supercoupe à laquelle l’Athletic participera.
Une rémunération revue à la hausse
Le nouveau modèle implique également une redistribution plus importante des revenus. Bien que cela ne puisse être comparé aux revenus de la Champions, l’UEL offre un beau pactole pour ceux qui vont loin dans la compétition. Une allocation de participation de 4,31 millions d’euros est prévue, avec 450 000 ajoutés pour une victoire et 150 000 pour un nul.
Atteindre les huitièmes de finale rapportera 1,75 million, les quarts 2,5 millions et en demi-finales, 4,2 millions seront attribués. Chaque club qui atteint la finale au San Mamés recevra 7 millions d’euros pour ses caisses et 6 autres pour le champion. Le vainqueur de l’édition suivante de l’Europa League aura assuré 25,75 millions d’euros. Cependant, l’Athletic continue à lutter pour se frayer un chemin vers la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Une transition bienvenue
Le football est en constante évolution, et les modifications apportées aux compétitions européennes s’inscrivent parfaitement dans cette dynamique. L’introduction du modèle suisse et la suppression des repêchages entre tournois sont des changements qui promettent de rendre les compétitions européennes plus attrayantes et imprévisibles. Cela n’est pas seulement une aubaine pour les clubs, mais aussi pour les fans, qui peuvent s’attendre à des matchs encore plus passionnants et compétitifs. L’Athletic Bilbao, avec son retour tant attendu sur la scène européenne et la possibilité de jouer une finale chez soi, incarne l’esprit de ce changement. Ces réformes pourraient bien redéfinir la manière dont les clubs abordent les compétitions européennes, mettant davantage l’accent sur la stratégie et la gestion à long terme de l’équipe. Une ère passionnante s’annonce pour le football européen.