Résumé:
- L’Atlético de Madrid a accédé aux quarts de finale de la Ligue des Champions après un match vibrant qui s’est joué aux tirs au but contre l’Inter.
- Oblak est devenu le héros de la soirée, arrêtant deux pénaltis et permettant à son équipe de continuer sa route dans la compétition.
- Dimarco a ouvert le score pour l’Inter, mais Griezmann et Memphis ont retourné la situation, donnant une avance cruciale à l’Atlético.
- Le Metropolitano a vibré d’émotion devant une soirée de football mémorable, démontrant une fois de plus la passion et le dévouement de ses supporters.
- La rencontre s’est conclue par une séance de tirs au but tendue, où l’Atlético de Madrid a finalement triomphé, scellant sa place en quart de finale.
Le match en détail
L’Atlético de Madrid est en quarts de finale de la Champions. Avec courage. Avec cœur. Avec du football. Et avec de la souffrance. Après avoir battu l’Inter 2-1, tout s’est joué aux tirs au but, cette loterie maudite pour les « Colchoneros » mais où cette fois est apparu la figure de Oblak pour porter l’extase au Metropolitano. Auparavant, Dimarco avait marqué le premier but. Griezmann a égalisé. Et Memphis a pris l’avantage à la 87ème minute.
L’Atleti a démarré comme on l’attendait. À l’assaut de l’Inter. Pression haute, très haute. Homme à homme, stimulés par un Metropolitano qui, malgré tout, continuait à croire. Et le début a renforcé cette foi, avec Lino mettant à l’épreuve Sommer après une chevauchée en solo à la 4ème minute. Le Suisse a arrêté. Il était entendu que monter si haut impliquait des risques et au 13ème minute, Dumfries l’a confirmé, à la suite d’une perte de Morata près de la zone adverse que les Italiens ont transformée en une occasion claire avec une passe dans le dos de la défense. Oblak est intervenu à deux reprises (la première de mérite) pour arrêter le Néerlandais.
L’Inter a réussi à s’extraire quelque peu de la domination colchonero, mais l’occasion suivante était pour Morata, qui a placé une tête intentionnelle sur un bon centre de Hermoso. Encore une fois, Sommer était là, sûr. L’équipe de Inzaghi ne trouvait pas son chemin… jusqu’à ce qu’elle le trouve. Lautaro a sorti Savic de sa zone, a récupéré le ballon et a déclenché une vague de mouvements et de passes qui a terminé avec Barella assistant Dimarco, libre de marquer face à Oblak.
L’Atlético a été mis à terre, mais s’est levé très rapidement. Deux minutes exactement. Le temps qu’il a fallu à Koke pour récupérer un ballon repoussé à l’entrée de la surface et le centrer. Pavard a mal dégagé et le ballon est tombé à Griezmann, qui à demi-tour n’a pas pardonné. Explosion au Metropolitano.
Jusqu’à la mi-temps, il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain, l’Atlético. L’Inter avait été touchée et les rouge et blanc dominaient, récupérant vite et haut, mais sans trop d’occasions claires, abusant parfois des centres latéraux. Fin de la première mi-temps.
La seconde a commencé comme s’était terminée la première, avec l’Atleti mordant. Et arrivant. Llorente a avancé sur la droite et a mis en arrière pour Griezmann, qui a tiré avec sa jambe moins bonne en bas pour que Sommer brille à nouveau. L’équipe colchonero avait trouvé le moyen de faire mal, celui de Llorente. Un autre centre du Madrilène a fini par Morata tirant avec la tibias, avec Griezmann derrière lui tout seul. Si seulement il l’avait laissé passer… Les rouge et blanc doublaient les tirs au but des Neroazzurri.
La conclusion passionnée
Logiquement, le réservoir d’essence commençait à s’abaisser, ce qui faisait que les Colchoneros devaient choisir leurs moments de pression. Cela permettait à l’Inter d’avoir plus le ballon, c’est-à-dire, d’endormir le match.
Simeone a bougé son banc, offensif, mettant Correa et Riquelme pour De Paul et Lino. Inzaghi a répondu avec Acerbi et Darmian. Et un mauvais centre de Molina a entraîné une contre-attaque mal conclue par Thuram après que Lautaro l’ai habilité. Vie extra pour l’Atlético. Memphis et Barrios, sur le terrain.
Le match s’est cassé à dix minutes de la fin. L’Atlético n’avait d’autre choix que d’aller de l’avant, même si Barella se trouvait seul face à Oblak. Il a mal résolu. L’Atlético mettait l’Inter dans sa zone, mais il manquait la touche finale, sous forme de passe ou de tir, pour que le second but arrive. Et quand ils l’ont réussi, les poteaux sont apparus. Parce que Memphis a attrapé un ballon lâché pour lancer un missile qui s’est écrasé contre le poteau, avec Sommer battu.
Mais une autre chance a été donnée au Néerlandais, un exercice de patience de l’Atlético, qui a combiné à l’entrée de la surface jusqu’à ce que Koke voie l’attaquant. Contrôle, tour et coup droit pour égaliser l’éliminatoire. Dans les arrêts de jeu, Riquelme a eu le passe dans ses pieds. Il l’a envoyé en l’air. Prolongation.
Là, Thuram l’a eu. Ensuite Memphis. Après Lautaro. Peur, fatigue, imprécisions… Correa menaçait. Griezmann a dit stop pendant la pause de la prolongation, quand allait entrer Reinildo. C’était Saúl. Tirs au but. Oblak en arrête deux. Et Lautaro rate le cinquième. L’Atleti, en quarts. Extase au Metropolitano.
L’opinion d’un connaisseur
Cette rencontre entre l’Atlético de Madrid et l’Inter Milan restera dans les annales non seulement pour ses résultats mais aussi pour la qualité de jeu et la tension palpable jusqu’au dernier souffle. Oblak, une fois de plus, prouve qu’il est l’un des meilleurs gardiens au monde, sachant garder son sang-froid dans les moments les plus critiques. Le football, c’est aussi l’histoire des héros inattendus, et cette fois, c’était le tour de Memphis, décisif non seulement pendant le match mais aussi lors de cette séance de tirs au but éprouvante. Dans une ère où le football peut parfois sembler prévisible, des matchs comme celui-ci nous rappellent pourquoi nous aimons tant ce sport. La capacité de l’Atlético de revenir dans le jeu, leur persévérance, et bien sûr, cette explosion de joie finale, incarnent l’essence même du football. Ce match restera un exemple vibrant des montagnes russes émotionnelles que seul ce sport peut offrir.