Résumé:
- Naples change d’entraîneur deux jours avant le match aller des huitièmes de finale de la Champions League contre Barcelone – Francesco Calzona accepte le poste tout en étant le sélectionneur de la Slovaquie.
- En trois semaines, Calzona imprime sa marque sur l’équipe, retournant aux stratégies de ses prédécesseurs et n’ayant pas encore perdu après cinq matchs (2 victoires et trois nuls).
- Les stars de l’équipe, Victor Osimhen et Khvicha Kvaratskhelia, brillent sous la nouvelle direction avec des performances exceptionnelles.
- Malgré les succès, l’équipe présente toujours des faiblesses défensives, encaissant des buts dans tous les matchs sous la nouvelle direction.
- La confiance et la sécurité dans l’équipe augmentent, bien que des améliorations soient nécessaires pour solidifier la défense.
Un nouveau départ pour Naples
Le Naples a subi un changement significatif de direction à peine deux jours avant leur confrontation clé en Champions League contre Barcelone. Francesco Calzona, tout en conservant son rôle de sélectionneur de la Slovaquie, a pris les rênes de l’équipe, héritant d’une situation où l’équipe peinait en neuvième position dans le Scudetto. Aux dires des spécialistes, il semble être sur la bonne voie pour redresser la barre.
Imposer sa marque
En l’espace de trois semaines, l’entraîneur originaire de Vibo Valentia a réussi à inculquer son style au groupe, s’inspirant de ses illustres prédécesseurs avec lesquels il a collaboré, à savoir Maurizio Sarri (2015-2018) et Luciano Spalletti. Cette influence des anciens entraîneurs commence à porter ses fruits, avec une équipe en nette progression qui engrange de la confiance au fil des matchs – restant invaincue sous la nouvelle direction avec deux victoires et trois nuls.
Des étoiles brillent à nouveau
Le travail de Calzona a également permis de redonner confiance aux figures clés de l’équipe. Victor Osimhen a marqué quatre buts depuis l’arrivée du nouvel entraîneur, bien qu’il n’ait pas trouvé le chemin des filets lors des deux derniers matchs. Il en va de même pour Khvicha Kvaratskhelia, le joyau géorgien, qui après un début en demi-teinte contre Barcelone, a retrouvé sa forme avec quatre buts et une passe décisive au cours des trois derniers matchs.
Un travail défensif à peaufiner
Malgré un regain de confiance et de sécurité, l’équipe a encore des lacunes défensives, marquées par des erreurs ponctuelles qui se sont avérées coûteuses. Cela reste leur talon d’Achille, l’équipe n’ayant pas encore réussi à garder sa cage inviolée sous le nouveau régime. Les buts encaissés subsistent comme défi majeur à relever.
En tant que connaisseur du football, il est fascinant de voir comment un changement de direction peut influencer le moral et les performances d’une équipe. La nomination de Francesco Calzona à Naples illustre parfaitement ce phénomène. Sa capacité à revitaliser l’équipe, en s’appuyant sur les forces existantes tout en corrigeant progressivement les faiblesses, montre l’importance du rôle de l’entraîneur non seulement comme tacticien mais aussi comme motivateur. Toutefois, au-delà de l’élan offensif retrouvé, les problèmes défensifs de Naples soulignent que le football reste un sport d’équilibre, où la réussite repose sur la capacité à marquer tout en évitant de concéder. Le parcours de Naples dans les semaines à venir sera un témoignage intéressant de la capacité de Calzona à instaurer cet équilibre et à concrétiser le potentiel évident de son équipe.