L’outsider d’Empoli a choqué Naples, la Fiorentina sans Barak. Le derby romain n’a pas trouvé de vainqueur
Les footballeurs d’Empoli ont créé la surprise sur la scène italienne en s’imposant 1-0 à Naples lors de la 12e journée de Serie A. Les champions en titre ont confirmé leur mauvaise forme dans leur propre stade, où ils n’ont jamais gagné. Les champions en titre ont confirmé leur mauvaise forme dans leur propre stade, où ils n’ont gagné que deux fois depuis le début du championnat. Le moment décisif du match est intervenu dans les arrêts de jeu, lorsque Viktor Kovalenko (27 ans) a inscrit le cinquième but de la saison de son équipe. La Fiorentina a battu Bologne 2-1, Antonin Barak (28) n’a pas joué. Le derby de Rome entre la Lazio et l’AS Roma n’a pas connu de vainqueur. Bien que les deux équipes aient été à deux doigts de marquer, le match s’est terminé sur un score de 0-0.
Le premier quart d’heure était surtout l’affaire du gardien de but visiteur, Berisha. Il repoussait d’abord en corner une frappe enroulée de Politano, avant d’effectuer un arrêt réflexe sur une tête au sol de Frank Anguissa. A la 28e minute, le gardien albanais était déjà à court d’inspiration sur une frappe rapide de Giovanni Simeone, mais le but a été refusé pour cause de hors-jeu.
Empolesi tentait à plusieurs reprises de sortir du bloc défensif et présentait des contre-attaques dangereuses. Cependant, comme depuis le début de la saison, ils ont été victimes d’imprécisions en fin de match.
Peu après le changement de côté, un double remplacement était censé relancer le jeu du favori, mais par moments l’équipe de la zone de relégation s’est retrouvée sous pression. Un vent nouveau à l’offensive de Naples était alors apporté du banc par Jesper Lindström, qui testait Berisha d’un tir appuyé à un quart d’heure de la fin. Il a également buté sur le canon de Khvicha Kvaratskhelia.
L’international géorgien se procurait également une excellente occasion à la toute fin du temps réglementaire, mais le magicien albanais parvenait à repousser sa belle frappe sur les trois poteaux. Le gardien visiteur aurait pu en vouloir à ses coéquipiers pour leur laxisme défensif, mais ils le récompensaient largement à la 91e minute. Kovalenko concluait une bonne action collective par une frappe exclusive au second poteau.
Les premières minutes du match n’offraient pas un spectacle très attrayant. Cela changeait à la 17e minute lorsque la Fiorentina prenait l’avantage. M’Bala Nzola incitait Bonaventura à marquer, qui balayait le poteau droit depuis l’extérieur de la surface, mais la structure du but contribuait de manière significative au changement de score.
Bologne était en difficulté en première mi-temps. Il tirait pour la première fois à la 34e minute après s’être vu offrir la possibilité de marquer depuis le point de penalty. Zirkzee se chargeait de l’exécution, avec un tir au centre qui ne laissait aucune chance au gardien de but.
Après le changement de côté, la Fiorentina aurait pu reprendre l’avantage sur un jeu illégal de Victor Kristiansen dans la surface de réparation. Gonzalez ne laissait pas passer l’occasion qui lui était offerte, et plaçait un tir qui trompait le gardien de but et se logeait dans le côté gauche du filet.
Le reste de la seconde période offrait plus de demi-occasions aux deux équipes. A la 88e minute, Lewis Ferguson aurait pu égaliser, après avoir reçu le ballon à la 6e minute, mais son tir était rapidement bloqué par Pietro Terracciano.
Le match était très équilibré dès le début, les deux équipes optant pour un rythme lent. La première contrariété survenait après une demi-heure de jeu, lorsqu’un joueur local se précipitant vers le but était victime d’une faute sur le gardien Carnesecchi. Success tirait le coup de pied de réparation, mais il n’y parvenait pas et envoyait le ballon sur la barre.
A la fin de la mi-temps, l’Udinese parvenait à s’imposer. Walace tirait de loin, son tir frôlait l’un des joueurs lombards et finissait dans les filets.
La deuxième mi-temps se déroulait dans la même veine que la précédente. Le match se jouait davantage au milieu du terrain et aucune des deux équipes ne parvenait à menacer le but adverse de manière significative. Roberto Pereyra aurait pu creuser l’écart à la 61e minute, en tirant de l’extérieur des seize mètres et en se dirigeant vers le poteau gauche, mais Carnesecchi réalisait un excellent arrêt.
L’Atalanta se procurait également l’une des rares occasions, Gianluca Scamacca s’échappant à la 79e minute dans la surface de réparation, mais ne parvenait pas à convertir sa chance et envoyait le ballon au-dessus de la barre. En fin de match, Bergame parvenait à égaliser. Ederson, sur un centre venu de la gauche, s’élevait dans la surface et plaçait un coup de tête au poteau gauche.
Les Wolves, qui s’étaient inclinés face au Slavia Prague lors de leur dernier match de compétition, commençaient le match activement, mais le but de Bryan Cristante devait être annulé pour cause de hors-jeu. Luis Alberto était également à deux doigts de faire pencher la balance en faveur de son équipe, mais sa tentative finissait sur la barre. La Lupa a confirmé une fois de plus qu’elle n’avait pas réussi à marquer lors de ses derniers matches contre ses rivaux, pour la troisième fois d’affilée.
Federico Dimarco clôturait une première mi-temps convaincante par une frappe exclusive depuis la moitié du terrain. Le latéral droit, qui a été formé au football par les Nerazzurri, a inscrit son sixième but en championnat cette saison. Hakan Calhanoglu a inscrit le but historique peu après le changement de camp, devenant le meilleur buteur turc de l’histoire de la compétition avec son 37e but parmi l’élite italienne.
L’équipe locale a donc répondu au gain de trois points de la Juventus et a repris la tête de la compétition.
Tableau de la Serie A