Résumé:
- Marcelino García Toral, l’entraîneur de Villarreal, affirme que son équipe méritait de marquer plus de quatre buts contre l’Olympique de Marseille.
- Malgré leur élimination, le coach est fier de son équipe, ayant dominé sur l’ensemble de l’éliminatoire.
- Une « belle soirée de football » gâchée par un premier match difficile à Marseille où le Villarreal n’a pas eu de chance.
- Marcelino souligne la performance du gardien de Marseille, Pau López, et reste confiant pour l’avenir européen du club.
- De l’autre côté, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, Jean-Louis Gasset, reconnaît la supériorité de Villarreal durant le match retour.
Marcelino García Toral et la bataille bien menée
Le technicien asturien, Marcelino García Toral, a admis jeudi, après l’élimination de la Ligue Europa malgré la victoire face à l’Olympique de Marseille (3-1), que son équipe méritait de scorer plus de quatre buts et de passer au tour suivant.
Le coach affirme que, tout au long de l’éliminatoire, Villarreal était supérieur à l’équipe française et se dit « fier et reconnaissant » envers ses joueurs.
Une injustice au goût amer
“Nous avons assisté à un beau spectacle avec un dénouement qui n’était pas juste. Nous avons eu une mauvaise journée à Marseille (4-0), mais ce jour-là, ils ont eu quatre occasions et ont marqué quatre fois, tandis que nous en avons eu 18 aujourd’hui”, a-t-il expliqué.
Le fait de ne pas avoir réalisé l’impossible ne vient pas d’un manque de travail, selon Marcelino, qui regrette profondément l’élimination de son équipe de la compétition continentale.
La lumière au bout du tunnel
Marcelino a souligné que le meilleur joueur de l’Olympique de Marseille était son gardien, Pau López, et après le troisième but, il croyait à la possibilité d’une remontée dans l’éliminatoire.
“Dans le football, il y a un élément de chance que nous n’avions pas à Marseille. Passer n’aurait pas été un miracle, mais mérité”, a insisté l’entraîneur, qui a remercié les supporters et le président, Fernando Roig, pour leur soutien lors de ce match après une saison difficile.
Les pensées de l’adversaire
De son côté, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille, Jean-Louis Gasset, a admis qu’il s’imaginait le pire après le troisième but de Villarreal à cinq minutes de la fin, tout en faisant confiance à son équipe pour exploiter les espaces laissés par l’adversaire et marquer au moins un but.
“Villarreal est une grande équipe, avec une grande performance dans cette compétition. Aujourd’hui, ils nous ont dominés et on été supérieurs. Nous, nous avons fait le match parfait à Marseille”, a-t-il expliqué.
Le mot de la fin
Cette confrontation entre Villarreal et l’Olympique de Marseille s’inscrit dans la longue tradition des retournements et des surprises du football européen. Malgré un scénario défavorable au match aller, l’ensemble du retour a montré que l’espoir et le travail d’équipe pouvaient créer des moments inoubliables. Le football, dans sa pure expression, est injuste par moments, mais il offre aussi des récits de détermination, de courage et d’acharnement. Les paroles de Marcelino, empreintes de fierté et de reconnaissance pour ses joueurs et supporters, résonnent comme un écho à la passion qui anime ce sport. Quant à l’avenir, Villarreal, avec son esprit combatif et sa soif d’amélioration, semble prêt à affronter de nouveaux défis, faisant preuve d’une résilience qui est le propre des grandes équipes.