Rubiales démissionne de la présidence de la fédération espagnole pour une affaire de baiser
Luis Rubiales a déclaré qu’il démissionnerait de son poste de président de la Fédération espagnole de football (RFEF) en raison du scandale du baiser non sollicité sur la bouche après la finale de la Coupe du monde de football féminin. Dans une déclaration officielle dimanche, il a indiqué qu’il avait remis sa démission au président intérimaire de la fédération, Pedro Rocha, et qu’il avait également démissionné de son poste de vice-président du comité exécutif de l’UEFA.
Rubiales a démissionné trois semaines après avoir embrassé sur la bouche la milieu de terrain Jenni Hermosa lors d’une cérémonie suivant la victoire de l’équipe espagnole de football féminin en finale de la Coupe du monde. L’officiel a déclaré qu’il s’agissait d’un baiser consensuel, mais Hermosa l’a nié et a déposé une plainte pénale contre lui cette semaine.
Les procureurs l’ont ensuite accusé d’agression sexuelle et de coercition. En vertu de la nouvelle loi espagnole, un fonctionnaire peut se voir infliger une peine allant d’une amende à un à quatre ans de prison pour agression sexuelle. Auparavant, Rubiales avait été suspendu par la Fédération internationale de football (FIFA) à la suite de cet incident et une procédure disciplinaire avait été engagée par le Tribunal espagnol du sport.
« Après la suspension rapide de la FIFA et les autres procédures engagées contre moi, il est clair que je ne pourrai pas reprendre mon poste. Attendre et gagner du temps n’apportera rien de positif ni à moi ni au football espagnol. De plus, il y a des forces de facto qui empêchent mon retour », a déclaré Rubiales dans un communiqué.
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Cependant, il continue d’insister sur sa version des faits. « Je crois en la vérité et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la faire éclater. » a ajouté l’homme qui dirige le syndicat depuis 2018.
Le scandale de Rubiales a suscité un débat sur le statut des femmes dans le sport, et pas seulement dans son pays, et a éclipsé le premier titre de l’équipe espagnole de football féminin à la Coupe du monde. Cette semaine, la nouvelle direction de la fédération a limogé l’entraîneur de l’équipe victorieuse, Jorge Vilda, qui était proche de Rubiales, et l’a remplacé par Montse Tomé.
