Résumé:
- Des difficultés d’adaptation linguistiques pour Bryan Zaragoza au Bayern, soulignées par l’entraîneur Thomas Tuchel.
- Un faible temps de jeu depuis sa signature, générant une multitude de spéculations.
- Une communication prétendument inexistante entre Tuchel et Zaragoza, remise en question par le journaliste Marcos Benito.
- Tuchel assure avoir participé au processus de recrutement et mentionne l’obstacle de la langue, mais souligne une entente obtenue par des moyens non-verbaux.
- Les raisons du peu d’apparitions de Zaragoza évoquées, y compris la concurrence au sein de l’équipe.
Les problèmes d’adaptation de Bryan Zaragoza au Bayern
Beaucoup a été écrit récemment sur les difficultés d’adaptation de Bryan Zaragoza au Bayern. « Il manque de la langue. Il a du mal avec l’anglais et l’allemand, cela est fondamental », a indiqué à mi-février l’entraîneur du club de Munich, Thomas Tuchel. Ces propos, couplés au temps de jeu limité de l’ancien joueur du Granada – 35 minutes réparties sur deux matchs depuis janvier -, ont alimenté de nombreux rumeurs.
« Je ne sais même pas si cela vaut la peine de répondre »
« Tuchel n’a jamais parlé avec Bryan », a récemment pointé le journaliste Marcos Benito, qui avait annoncé son transfert au Bayern. « Je ne sais même pas si cela vaut la peine de répondre », a déclaré Tuchel lorsqu’on lui a posé la question lors de la conférence de presse avant le ‘Der Klassiker’ ce samedi contre le Borussia Dortmund.
« Je n’étais pas totalement étranger à son recrutement. Cela ne se produit pas s’il n’y a pas une relation et des conversations préalables. J’ai été avec Christoph Freund – le directeur sportif – lors de la dernière et décisive réunion, ici à Munich avec son père et son agent », a révélé l’entraîneur du Bayern, expliquant ainsi sa communication avec Bryan Zaragoza.
« Nous ne parlons pas espagnol. Ainsi, l’agent traduisait. Mais nous avons construit une connexion suffisante à travers des regards, des gestes et des émotions pour qu’il signe avec nous », a ajouté Tuchel, qui s’est justifié par le retour de Kinglsey Coman, Serge Gnabry et Leroy Sané pour expliquer le peu de temps de jeu du joueur espagnol.
En ce qui concerne la langue, celui de Krumbach a précisé que leurs discussions « sont en allemand et en anglais » et que c’est Nicolas Mayer, un membre de son staff, qui fait office de traducteur improvisé. « Il connaît l’espagnol et traduit pour Bryan. C’est son principal interlocuteur », a-t-il conclu.
À première vue, le cas de Bryan Zaragoza au Bayern Munich pourrait sembler être une simple question de manque d’adaptation linguistique et culturelle. Cependant, en creusant un peu, l’histoire dévoile des couches de complexité qui touchent à la fois à la communication humaine et à la nature du football professionnel moderne. L’affirmation de Thomas Tuchel d’avoir établi une connexion non verbale lors du processus de recrutement illustre l’importance de ces interactions subtiles, qui peuvent souvent transcender les barrières linguistiques. Toutefois, pour un joueur évoluant dans une nouvelle ligue, maitriser la langue locale peut non seulement faciliter l’intégration mais également enrichir l’expérience culturelle globale, tant sur le terrain qu’en dehors. L’histoire de Zaragoza nous rappelle que le football, dans toute sa splendeur et son drame, reste profondément humain.