Une attaque à la tête ? Carton rouge, selon la commission des arbitres. Le but de Slavia a été refusé à tort

Soumia

Attaque de la tête de Chorý ? Carton rouge, selon la commission des arbitres. Le but de Slavia a été refusé à tort

Le footballeur de Plzeň Tomáš Chorý (28) aurait dû recevoir un carton rouge pour avoir frappé Asger Sörensen (27) lors de la 10e journée de la Première Ligue contre le Sparta samedi. Selon la commission des arbitres de la FAČR, il n’est pas possible de déterminer si l’attaquant du Viktoria a agi intentionnellement, mais il a mis en danger la santé de son adversaire par son mouvement anormal. Le but de Slavia lors du match nul et vierge de dimanche à Teplice n’était pas correct en raison d’un hors-jeu et Marek Beranek (20) de l’équipe locale n’a pas commis de faute dans la surface de réparation.

La bagarre entre Chorý et Sörensen a eu lieu à la 74e minute. Le stoppeur local retenait son adversaire, puis l’attaquant de Pilsen frappait le Spartan de la tête. L’arbitre Ondřej Pechanec a ordonné un coup de pied direct pour les visiteurs, mais Chorý n’est pas revenu sur le tacle et l’arbitre vidéo Jan Machálek n’est pas intervenu non plus. Selon la commission, à tort.

« L’arbitre aurait dû exclure un joueur de l’équipe visiteuse pour avoir frappé son adversaire avec l’arrière de la tête dans la zone de la tempe. Dans la bagarre, le joueur de l’équipe locale a d’abord commis une faute de possession. Sur la base des images disponibles, il n’est pas possible de prouver avec certitude l’intention du joueur de l’équipe visiteuse, mais il s’agissait d’un mouvement non naturel de la tête qui mettait en danger la santé de l’adversaire. Le VAR (arbitre vidéo) aurait dû intervenir dans ce cas », a déclaré la commission dans un communiqué.

Le choc entre Chorý et Sörensen s’est produit à l’automne et il y a moins d’un an. L’attaquant de Plzeň a également frappé le défenseur danois à la tête lors de la bagarre, mais n’a pas été sanctionné, ce que la commission a qualifié d’erreur.

Les arbitres du match de samedi, que le Sparta a remporté 2-1, n’ont en revanche commis aucune erreur dans leur évaluation de la situation en première mi-temps. Le joueur de Plzeň, Jan Kopic, est tombé dans la blanchisserie après une intervention de Veljko Birmančević, mais selon la commission, il ne s’agissait pas d’une faute entraînant un penalty.  » Un joueur de l’équipe visiteuse a joué le ballon et il y a ensuite eu un contact normal avec un joueur de l’équipe locale « , a déclaré la commission.

La commission a également déclaré que les arbitres avaient agi correctement à Teplice, où ils ont refusé un but du Slavia au milieu du deuxième acte après plusieurs minutes d’examen. L’arbitre vidéo Jana Adámková a correctement révélé que le ballon avait dévié sur le talon de Matěj Jurásek, qui se tenait derrière le gardien de but Tomáš Grigar hors-jeu, après un tir de Mojmir Chytil.

L’entraîneur de Prague, Jindřich Trpišovský, affirmait que Jurásek avait été victime d’une faute plus tôt et qu’un penalty aurait dû être sifflé, mais la commission lui donnait tort. « Le joueur local a touché la balle dans la glissade, ce n’était pas une faute ». a expliqué la commission.

Selon la commission, l’arbitre Jan Všetečka a également fait ce qu’il fallait lors du match entre Zlín et České Budějovice (1:1), lorsqu’il a donné un carton jaune au gardien local Matei Rakovan à la fin du match après une échauffourée.

« D’après les images disponibles, il semblerait que le joueur protestataire de l’équipe locale (Dominik Simerský) ait poussé l’arbitre. Cependant, le détail montre qu’il a poussé son propre gardien de but et qu’il n’y a pas eu de contact physique entre le joueur et l’arbitre.Selon le manuel, à partir de la nouvelle saison, la commission commentera quatre situations par tour, sélectionnées par les médias.